- pâtisser
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• 1617; pasticier 1278; lat. pop. pasticiare, de pasta « pâté »♦ Rare Travailler la pâte. Faire de la pâtisserie. ⊗ HOM. Pâtisse :pâtissent (pâtir).⇒PÂTISSER, verbeA. —Empl. intrans. Travailler la pâte; faire de la pâtisserie, des gâteaux. Elle s'amuse à pâtisser (Ac. 1935). Boussardel ne voulut jamais lui infliger l'humiliation d'un cuisinier mis en sa place, même les jours de festin, d'autant qu'elle cuisinait et pâtissait à merveille (Ph. HÉRIAT, La famille Boussardel, 1944, p.219 ds ROB. Suppl. 1970).B. —Empl. trans.1. Travailler, pétrir. Pâtisser (de) la pâte. (Ds GUÉRIN 1892, Lexis 1975). Pâtisser de la farine (QUILLET 1965).2. Confectionner (un gâteau). Il va regretter tous les saint-honorés (...) qu'il a pâtissés (J.-L. BORY, Mon village à l'heure allemande, Paris, Flammarion, 1972, p.25).Prononc. et Orth.:[
] et [pa-], (il) pâtisse [
]. Ac. 1694 et 1718: pastisser; dep. 1740: pâtisser. Homon. nous pâtissons/un pâtisson. Étymol. et Hist. 2e moitié du XIVes. pasticier intrans. «faire de la pâtisserie» (Livre des métiers de Bruges, éd. J. Gessler, II, p.18). Dér., à l'aide de la dés. -er, d'un subst. a. fr. pastitz (att. indirectement par ses dér., v. FEW t.7, p.751b) qui a dû disparaître avant le XIIIes. et qui représente un lat. pop. pasticium «pâté» (dér. de pasta, pâte) d'où sont issus l'a. prov. pastis, pastitz «pâté» (v. pastis) et l'ital. pasticcio (v. pastiche). V. FEW t.7, p.751a-b.
pâtisser [pɑtise; patise] v. intr.ÉTYM. 1617; pasticier, 1278; du lat. pop. pasticiare, dér. de pasticium « pâté, mélange de pâte », rac. pasta « pâté ». → Pastiche, pastis.❖♦ Travailler la pâte. — Faire de la pâtisserie.0 Boussardel ne voulut jamais lui infliger l'humiliation d'un cuisinier mis en sa place, même les jours de festin, d'autant qu'elle cuisinait et pâtissait à merveille (…)Philippe Hériat, Famille Boussardel, p. 219.❖DÉR. Pâtisserie, pâtissier, pâtissoire.
Encyclopédie Universelle. 2012.